Réduire sa prime maladie grâce à des modèles alternatifs : chiffres et conditions

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Réduire la prime maladie grâce à des modèles alternatifs : chiffres et conditions

Cette année, la moyenne des primes maladie augmente de 4,4 %. En Suisse romande, les hausses varient de 3 % à Genève jusqu’à 5,9 % dans le Valais.

Des modèles pour réduire la prime, mais avec des restrictions

Le comparateur RTS et FRC permet une évaluation détaillée de ces systèmes, de leurs limites et des sanctions éventuelles. Selon Manon Renaud, juriste à la FRC, les assureurs proposent souvent plusieurs modèles. Si l’on n’est pas à l’aise avec les technologies, il faut noter que bon nombre de ces dispositifs imposent un premier contact par télémédecine ou via des applications de santé pour smartphone. Le choix des médecins peut également être restreint au réseau concerné.

Sanctions et mécanismes d’application

Si l’on utilise une application, il faut être conscient des sanctions potentielles en cas de non-utilisation. D’autres restrictions imposent de consulter son médecin traitant en premier lieu. Le nombre de rappels avant sanction peut être déterminant, et l’effet peut être immédiat.

Nature des mesures et effets sur la prime

Le transfert vers l’assurance de base peut entraîner une prime plus élevée. Dans certains modèles, ce transfert peut s’accompagner de réductions ou de la non-prise en charge de certaines prestations.

Exemple concret et répercussions financières

Pour illustrer l’impact, le comparateur RTS/FRC indique, pour une personne adulte résidant dans le canton de Vaud avec une franchise de 2500 francs, que l’option la moins coûteuse parmi les modèles alternatifs serait d’environ 407,05 francs par mois. Le même assureur proposerait 515,55 francs pour le modèle de base sans restrictions, soit une économie potentielle d’environ 100 francs par mois, et plus de 1 000 francs par an.

Pour changer d’assureur l’année prochaine, le courrier doit parvenir à l’assureur au plus tard le 30 novembre 2025.