Pilatus et les droits de douane zéro sur les avions civils : répercussions d’un accord suisse‑États‑Unis
Le poids du marché américain pour Pilatus
Le marché américain reste central pour le constructeur suisse Pilatus. Près de 40 % des avions civils produits par l’entreprise sont destinés aux États‑Unis, soit près de la moitié de son chiffre d’affaires global. Pilatus est également l’un des principaux employeurs du canton de Nidwald.
Le PC-12, icône des livraisons américaines
Le PC-12, modèle emblématique de Pilatus, était il y a un peu plus d’un an l’un des avions d’affaires les plus utilisés sur le marché américain.
Une affaire douanière susceptible de profiter à Pilatus
Selon Blick, Pilatus pourrait être l’un des grands bénéficiaires de l’accord conclu la semaine dernière par la Confédération avec Donald Trump. Dans un communiqué de la NBAA, l’organisation représentant l’aviation d’affaires américaine, Washington aurait décidé de rétablir avec la Suisse et la Corée du Sud un cadre de 1979 dans lequel plus de trente pays s’engageaient à supprimer les droits de douane sur la fabrication d’avions civils.
Réaction de la NBAA
Ed Bolen, président de la NBAA, se félicite du retour à des droits de douane nuls sur les avions et leurs composants, estimant que cela aura un impact positif sur le rôle des États‑Unis en matière de sécurité mondiale et d’innovation dans le secteur aérospatial, selon le communiqué publié le 14 novembre.
Position de Pilatus et contexte des droits de douane
Pour l’heure, Pilatus n’a pas publié de commentaire public sur ce sujet. Contactée par Blick, l’entreprise est restée discrète et n’a pas commenté l’abandon éventuel des droits douaniers, alors que d’autres exportateurs suisses évoquent les 15 % restants comme un point encore sensible.
Reprise des livraisons vers les États‑Unis
Le constructeur de Stans a toutefois annoncé la reprise de ses ventes aux États‑Unis. Début août, peu après la hausse des droits de douane à 39 % décrétée par Donald Trump, Pilatus avait temporairement suspendu ses livraisons vers les États‑Unis, rappelle Blick.
Rédaction: Frédéric Mamaïs. Adaptation web: dk.
