Interdiction des boissons énergisantes pour les moins de 16 ans à la Migros Partenaire de Chamoson (Valais)

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Contexte et motivation locale

Inspirée par une réflexion similaire envisagée en Angleterre, une initiative a été mise en œuvre par le gérant de la Migros Partenaire de Chamoson, Eric Hamon. Face à un usage croissant de boissons caféinées telles que Red Bull ou Monster chez des jeunes, il estime que la mesure répond à une question de responsabilité et de cohérence avec les valeurs du magasin.

Dans La Matinale, il a évoqué le rôle du commerce et de la communauté locale, soulignant que l’équipe compte des parents et même une grand‑mère. Pour lui, il s’agit d’une question de santé publique et d’alerte nécessaire.

Concernant la mise en œuvre locale

La décision est prise au niveau d’une Migros Partenaire qui agit de manière autonome. Eric Hamon précise que le magasin entend restreindre la vente de boissons énergisantes aux personnes âgÉes de moins de 16 ans. Cette démarche s’inscrit dans une approche locale et volontaire, sans lien avec une directive nationale directe.

Par ailleurs, Estelle Kpoho-Dorsaz, porte‑parole valaisanne de Migros, rappelle qu’au niveau national, Migros n’applique pas de restriction d’âge générale pour la vente de ces boissons. Elle précise également qu’aucune autre initiative comparable n’a été identifiée à ce jour dans les autres Migros Partenaires en Valais.

Réactions politiques et débats locaux

Les réactions des formations politiques locales et cantonales ont été contrastées. Les chefs de groupe verts, Emmanuelle Revaz, et socialistes, Sarah Constantin, soutiennent l’initiative et estiment qu’elle peut nourrir un débat politique sur l’équilibre entre liberté de commerce et santé des jeunes.

Du côté du Centre, Nathan Bender considère l’idée intéressante et appelle à un débat national pour clarifier les enjeux entre liberté économique et protection de la jeunesse. Le PLR n’exclut pas l’hypothèse mais soulève plusieurs questions, notamment sur un possible parallèle avec d’autres réflexions, comme la dépénalisation de certaines substances, point également évoqué par Sonia Tauss-Cornut. L’UDC, représentée par Grégory Logean, se montre plus critique.

Crédits et éléments annexes: sujet radio réalisé par Dianalice Ramsauer et adaptation web par Miroslav Mares.