Crise à la Comédie de Genève : réaction du paysage politique genevois et pistes d’audit

Réaction politique à la crise à la Comédie de Genève

Les révélations liées à l’activité de Séverine Chavrier à la tête de la Comédie de Genève alimentent le débat au Conseil municipal genevois, avec un sentiment d’agacement concernant la place accordée à la culture locale. Plusieurs partis prévoient d’interpeller le Conseil administratif lors de la séance programmée mardi.

Dans ce contexte, l’UDC va jusqu’à demander la démission de Séverine Chavrier.

Auditions et perspectives d’audit

La commission des arts et de la culture souhaite auditionner Joëlle Bertossa, conseillère administrative de la Ville en charge des questions culturelles. La gauche propose quant à elle d’envisager un audit du fonctionnement managérial et financier de la Comédie, afin de clarifier, selon certains témoignages, si des subventions publiques ont été accaparées par la directrice pour ses propres créations, notamment 12 millions de francs versés par la Ville et 400 000 francs par le Canton en 2025.

Chavrier a déclaré au Temps ne pas être opposée à la tenue d’un audit, et Joëlle Bertossa partage cette position tout en souhaitant d’abord s’entretenir avec la Fondation d’Art dramatique (FAD), organisme auquel dépend la Comédie.

La Fondation d’Art dramatique et ses éclairages

Dans un communiqué publié jeudi, la Fondation d’Art dramatique (FAD) affirme avoir déjà participé à des rencontres liées au climat de travail lors de la saison 2024-2025 et avoir proposé des mesures qui auraient été mises en œuvre à sa connaissance.

Elle note toutefois « un décalage entre les éléments à sa connaissance concernant le climat de travail actuel et les allégations présentées » et prévoit de rencontrer à nouveau les représentants du personnel.

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