À Zurich, des chauffeurs Uber réclament des tarifs plus équitables face à Bolt
Contexte économique et évolution des tarifs
Depuis un peu plus d’un an, les tarifs d’Uber ont été divisés par deux face à la concurrence de Bolt, une entreprise estonienne déjà présente à Zurich avec ses trottinettes électriques et qui propose aussi un service VTC. Beaucoup de chauffeurs n’arrivent plus à vivre de leur travail.
Des écarts tarifaires sur une liaison clé
Actuellement, une course entre la gare de Zurich et l’aéroport – 10 kilomètres – coûte 21,23 francs chez Bolt et 21,87 chez Uber.
Conditions de travail et revenus des chauffeurs
Selon 20 minutes, les chauffeurs Uber demandent des prix plus équitables, des tarifs minimaux plus élevés et des commissions plus justes. « On ne fait pas plus de 500 francs de salaire certaines semaines », a commenté l’un d’entre eux lundi dans le 12h45 de la RTS.
« On ne peut plus rouler pour 30 centimes nets par kilomètre, ce n’est plus possible », dénonce une autre participante. Dans le 12h30, elle relève que leur branche ne touche plus « qu’un franc brut par kilomètre », peu importe le prix de la course, à cause de l’AVS, des assurances, de la voiture et des impôts qu’ils paient.
Rétroaction et confirmations
Le Tribunal fédéral (TF) confirme que les chauffeurs Uber exercent une activité lucrative dépendante.
« Nous voulons simplement vivre normalement en Suisse », affirme une chauffeuse, estimant que la situation est encore plus difficile à Zurich, « la ville la plus chère du monde ». Lire aussi : Zurich et Genève figurent parmi les métropoles les plus chères au monde.
Réglementation et réactions
Uber affirme à la RTS que « les chauffeurs indépendants titulaires d’une licence ont la possibilité d’ajuster leurs tarifs individuels à tout moment ». « Nous continuerons à travailler pour améliorer le travail sur la plateforme en Suisse », poursuit l’entreprise.
De son côté, Daniel Zoricic, du syndicat Syna, estime que « il incombe à la direction de l’économie publique de réglementer » la profession.