Reconnaissance de la Palestine au sommet de l’ONU : un pas historique à New York
Contexte et chiffres clés
Selon des informations rassemblées, 157 pays sur 193 s’apprêtent à reconnaître officiellement l’État de Palestine, soit à peine moins que les 172 États qui reconnaissent Israël.
Parmi les reconnaissances envisagées figurent celles de la France, de la Belgique et du Luxembourg, qui s’ajoutent à celles du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et du Portugal.
Cadre international et faisabilité
Actuellement, la Palestine est reconnue par l’ONU mais n’en est pas membre. Elle bénéficie du statut d’État observateur permanent, avec le Vatican, ce qui permet de participer à une grande partie des activités onusiennes sans droit de vote.
À ce stade, une adhésion complète semble impossible, car elle requerrait l’accord du Conseil de sécurité, où les États-Unis disposent du droit de veto.
Réactions et positionnements
Le Royaume-Uni et le Canada ont officiellement reconnu l’État de Palestine dimanche, et plusieurs autres pays pourraient suivre. De son côté, la Suisse n’a pas annoncé de reconnaissance et maintient une position ambiguë.
Ouverture du sommet sans la délégation palestinienne
Le sommet destiné à la solution à deux États débute à l’ONU à New York sans la présence physique des dirigeants palestiniens, en raison des visas refusés par Washington au chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et à la majeure partie de sa délégation.
Discours à distance et enjeux régionaux
En raison de l’absence des responsables palestiniens sur place, Mahmoud Abbas prononcera un discours lundi soir par visioconférence, tout comme Mohammed ben Salmane, prince héritier et Premier ministre d’Arabie Saoudite, coprésident du sommet.
Les États-Unis et Israël annoncent leur boycott du sommet. En réaction, Israël a menacé d’accélérer la colonisation en Cisjordanie.